Jour de fête aux Ulis

Les enseignants de l'école des Avelines ont fait la fête jusqu'à 3h du matin...


Le voisinage a protesté, et je les comprends ! Moi, j'ai été amusée par cette conduite autistique. Ils se croyaient seuls au monde, à l'abris dans l'école vidée de ses élèves. L'école est entourée d'immeubles. Nous les observions tous, à la fois compatissants et sidérés, tout en commentant leur beuverie sur les réseaux sociaux.

A 1h du matin, les commentaires étaient plutôt : On va à la fête, puisqu'ils nous empêchent de dormir ? Ah ben non, les bouteilles sont vides ! Nous étions comme des parents qui n'osent pas gronder un bébé qui fait ses premières bêtises. Avec tout ce qu'ils ont supporté durant l'année, ils ont droit de se lâcher, un peu comme lors des premiers accidents quand un jeune enfant dort sans sa couche.

La sono était à fond... On les entendait brailler "cette année là"... puis éclater de rire après "A gauche.. A droite..." A mon avis, certains se sont trompés de gauche.

Une voisine a appelé le commissariat "qui n'avait pas de véhicule disponible". Vers deux heures du matin, un énorme cri "Vos gueules !" a raisonné. Une personne a traversé la cour de l'école. La sono s'est éteinte pendant quelques minutes. Une fois la personne partie, la fête a continué.


Vu le nombre de véhicules, aucun doute que peu habitent les Ulis.

Est-ce une espèce de revanche contre les enfants et parents qui les ont embêté toute l'année ? Une espèce de doigt d'honneur ? J'ai fermé les fenêtres et je suis allée me coucher vers 2h30. Tant pis pour la chaleur. Je me suis réveillée en pensant au Grand Meaulnes et à la fête quelque peu surréaliste, d'enseignants qui rêvent sans doute d'avoir 18 ans.


J'ai entendu la batucada. Aujourd'hui, c'est Alternatiba !


Le village festif a même été inauguré par une belle averse !


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