Les Ulis parlent à la ministre

Le bal des questions à madame Belkacem avait été entamé par les universitaires en début de soirée. A 20h22, la salle a pu prendre la parole. Les questions se sont enchaînées, elle les a noté, elle a répondu ensuite d'une manière globale.

Voilà tout d'abord les interventions de la salle, retranscrites à partir des notes succinctes prises hier soir. Si des personnes présentes souhaitent que leur photo soit retirée, ou si des intervenant veulent corriger le contenu de leur intervention, n'hésitez pas à me le demander.

20h22 : Une enseignante explique qu'elle a habité aux Ulis, a fréquenté un collège de la ville, puis ses parents ont déménagé à Bures. Elle a voulu rester aux Ulis, mais était la seule collégienne de Bures à être scolarisée aux Ulis. Comment faire pour qu'il y ait plus de mixité sociale ?



20h23 :  Une maman nous raconte ce que vivent ses enfants à la Queue de l'Oiseau (les Ulis) dans le cadre des NAP (nouvelles activités périscolaires). Jusqu'à présent, ils ont fait de la relaxation, et une activité "mosaïque" est annoncée. La relaxation consiste à se coucher à même le sol en plein hiver. Elle demande s'il est possible d'aller à Marcoussis, où les élèves choisissent un menu d'activités.


20h24 : le représentant des parents d'élèves du lycée de l'Essouriau (les Ulis) informe la ministre qu'il y a actuellement 137 enseignants aux lycée, qu'il y en avait 200 en l'an 2000, et que 5 postes vont être supprimés à la rentrée scolaire, alors qu'il n'y aura qu'un élève en moins. 

20h26 : Sonia Dahou demande quels sont les moyens permettant d'évaluer la mise en place des NAP par les municipalités. Elle s'interroge sur le fait que les enfants qui ne mangent pas à la cantine en soient privés à cause de l'horaire choisi.

20h27 : La directrice de Courdimanche 1 demande pourquoi son école, située dans le secteur du collège Mondétour, n'est pas en REP. Elle rencontre des difficultés tous les jours. 

20h28 : Une lycéenne demande que faire après le 11 janvier.

20h30 : Les Pim's ou parents des Millepertuis demandent l'abrogation de la réforme en faisant état de la fatigue des enfants.

20h32 : Une enseignante dresse un constat alarmant sur la fatigue des enfants. A partir du jeudi, on ne peut plus rien faire. Le vendredi, j'appelle les parents car les enfants dorment sur les tables. 

La ministre et les deux socialistes ont apporté des réponses rapides, que je détaillerai dans un prochain billet, même s'il serait préférable qu'elles se trouvent sur le site web des candidats, histoire que je ne sois pas accusée de déformer des propos.

Globalement, les questions ont été beaucoup plus applaudies que les réponses, que j'ai trouvé pour ma part décevantes. D'autres questions ont fusé. Par exemple Brigitte Vernière, représentante FCPE a souligné la difficulté pour les municipalités de trouver des animateurs. Qui voudrait travailler deux heures par jour pour un salaire très maigre ? Quelle maman, quel étudiant est disponible entre 11 et 14h ?

A 20h46, la ministre a qualifié les échanges de la salle d'houleux. Les sourires avaient en effet disparu...


Enfin, pas pour longtemps...

Après avoir reçu des fleurs, la ministre nous a salué en souriant et s'est éclipsée par la petite porte.




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